A partir de 9 ans • Précédemment dans Amélia Fang …
Voici liens des résumés des épisodes précédents: Tome 1: Le bal barbare, Tome 2: Le seigneur des licornes, Tome 3: L’anniversaire tout moisi, Tome 4: Le gouter complètement fabuleux.
C’est les vacances d’hiver au royaume des ténèbres: 6 semaines de vacances à dormir le jour et profiter des congés la nuit! Amélia, Trouille, sa citrouille de compagnie et ses amis, Grimaldi, le petit faucheur trouillard en cours d’apprentissage et Florence la yéti géante au grand coeur (ne pas l’appeler « monstre », surtout pas…), profitent de l’occasion pour se retrouver sur le mont des Yetis, avec toute la famille de Florence. L’occasion parfaite puisque sa grand-yéti Clémence fête ses 350 ans. Mais pendant la fête, quelques événements surprenants se succèdent. D’abord la chambre-trou de Tangine a été visitée et tout son vernis brillant a été volé. Disparaissent ensuite le diadème scintillant de Margaux, une des yétis invitées, et la flûte à bulles (qui produit de magnifiques bulles à paillettes, soit dit en passant) de Derek. Pour finir, c’est le magnifique collier que Florence venait d’offrir à sa grand-yéti Clémence pour l’occasion qui s’évanouit dans la nature. Et puis, au cours de la nuit suivante, tout s’emballe: des chaussures brillantes, des culottes flamant-dragon pailletées, des lunettes scintillantes, bref, des tonnes d’objets viennent à manquer à l’appel. Il devient évident qu’il se trame quelque chose… Est-ce que ça aurait un rapport avec l’étrange bosse qui se déplaçait sous le tapis du grand couloir lorsqu’Amélia a découvert la chambre de Tangine vandalisée? Ou avec cette mystérieuse carte qui semble pointer vers un trésor découvert sur place?
Tout ce qui brille
On est ravi de retrouver Amélia et sa petite équipe improbable et de repartir à l’aventure avec eux. Les personnages sont toujours aussi monstrueusement mignons et même attachants (moi aussi je veux une citrouille de compagnie) et aucun ne fait véritablement peur (au contraire), donc le livre est accessible à tous les enfants, même les plus sensibles. Dans ce cinquième tome, toujours autant de blagues cracras à base de crottes de nez et de cookies aux peluches de nombril, de jeux de mots foireux et de situations rigolotes.
En plus d’avoir su créer un univers avec ses codes et ses expressions, et un humour bien à elle, Laura Ellen Anderson est également l’auteure des illustrations. Ca impose le respect. Les personnages sont tellement expressifs et drôles, la petite Trouille est tellement adorable et Florence, la grande « monstre »… heu… Yeti, pardon, tellement tordante: c’est une réussite totale. Nombreuses et aux formats très variés, ces illustrations en noir et blanc allègent le récit qui déjà s’avale facilement, tant il est fluide et divertissant.
A mi-chemin entre la famille Adams (la tendresse en plus) et un peu d’Harry Potter dans la création de l’univers et d’un vocabulaire propre, ce nouvel opus ne décevra pas les fans de la série.
Points forts
Qui a testé?
Krakotte 9 ans et la cousine M. 11 ans. Grande fan de la série depuis le premier tome, Krakotte et sa cousine étaient ravies de retrouver la petite équipe.
Les images
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