109 rue des soupirs Tome 1: fantômes à domicile

A partir de 9 ans • C’est l’histoire d’Elliot. Les parents d’Elliot sont… comment dire… heu… nuls. Sans cesse en déplacement, absorbés par leurs boulots, ils laissent le jeune garçon se débrouiller seul la plupart du temps. Son déménagement au 109 rue des soupirs ne fera pas exception. Dès le lendemain, il se retrouve en autonomie dans cette grande bâtisse à la réputation pour le moins douteuse. Il paraît qu’elle est hantée. Enfin, il paraît.. c’est même sûr et certain puisque le jeune Elliot fait immédiatement la rencontre de ses fantômes. Une fois la surprise (la terreur?) passée, il va même s’en faire une adorable famille de substitution en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire: Walter, le vieux chérif trapu, un peu brut de décoffrage; Eva, une genre de Castafiore très maternelle; Amédée, qui a plutôt un rôle de grande sœur gothique, assez marrante avec sa tête décapitée amovible; et Angus, le dépressif un peu trouillard.
Cet arrangement surprenant fonctionne jusqu’au jour où une nouvelle baby-sitter, qui se présente sous le nom de Frida Von Schloss, débarque. Les précédentes sont toutes parties en courant devant les assauts de la bande de fantômes. Frida n’aime pas les enfants, ce qui est étrange pour une baby-sitter. Elliott ne va même pas avoir le temps de laisser les doutes s’installer qu’elle révèle la véritable raison de sa présence: elle est une chasseuse de fantômes, la terriblement célèbre Ulrika von Paprika. Son but? Eliminer la bande de revenants qu’elle soupçonne, à raison, d’habiter au 109 rue des soupirs. Vite, Elliot et les 4 esprits ont peu de temps pour réagir et trouver un plan pour la neutraliser. 

Un premier Tome très réussi

Ce premier tome de BD pour jeune public est très réussi. Bourré d’humour, au rythme soutenu et au parti pris graphique très moderne (bichromie noire et gris bleuté), il est tout sauf cucul et ouvre les portes de tout un univers BD un peu plus mature à de jeunes lecteurs.
On connaît déjà le travail du scénariste, Mr Tan, avec Mortelle Adèle ou Shaker Monster, ou encore avec Le monstre du placard existe, sorti sous son nom, Antoine Dole. On lui sait un goût certain pour les petits héros au caractère bien trempé et à la langue bien pendue. Les illustrations sont ultra expressives: le dessinateur use et abuse des super gros plans et de tous les jeux de cadrages possibles pour rendre le rythme encore plus fou. C’est donc avec plaisir qu’on rit au fil des planches des petites vannes glissées dans les dialogues servis par des personnages hauts en couleur. On saisit leurs caractères au premier coup d’œil tant le trait les rend parfaitement lisibles par un jeune public.
On a vraiment hâte de savoir ce qui va encore arriver à cette bande improbable dans le second tome.

Qui a testé?

Moi-même. Fan des illustrations et des personnages loufoques, j’ai hâte de lire une suite.

Les images

La fiche

[asvc_list_item icon_align= »left » icon_fontawesome= »fa fa-comment » icon_color= »#186073″ icon_size= »13px »]Auteur: Mr Tan[/asvc_list_item][asvc_list_item icon_align= »left » icon_fontawesome= »fa fa-pencil » icon_color= »#186073″ icon_size= »13px »]Illustrateur: Yomgui Dumont[/asvc_list_item][asvc_list_item icon_align= »left » icon_fontawesome= »fa fa-book » icon_color= »#186073″ icon_size= »13px »]Editeur: Casterman[/asvc_list_item][asvc_list_item icon_align= »left » icon_fontawesome= »fa fa-money » icon_color= »#186073″ icon_size= »13px »]Prix: 10,90 euros[/asvc_list_item]

Points forts

Graphisme 100%
Histoire 100%
Pédagogie 80%
Ludique 100%