A partir de 6 ans • Un peu poétique, un peu farfelu, très drôle, totalement libre. Ce livre-jeu d’un nouveau genre est un peu tout cela à la fois. Entre le cadavre exquis et la surenchère d’histoires drôles, on ajoute, on rallonge, on mélange toutes ces petites histoires très courtes et farfelues, pour en créer une grande, pareille à une conversation sans queue ni tête.
Un exemple? Celui de la photo ci-dessous pourrait donner: le chevalier en armure a tricoté un cœur de laine rouge pour l’offrir à celle dont il est amoureux, mais celle-ci ne le voit pas, tellement elle pédale vite sur mon petit vélo… à la recherche de l’amour de sa vie. Ou cette histoire d’oreilles qui n’ont pas de lapin qui rencontrent un lapin qui n’a pas d’oreilles: ils ont plein de choses à se dire sauf que… le lapin ne les entend pas!
Des textes derrière des textes, des illustrations au dessus, ou des illustrations entre les textes, bref, on fait ce qu’on veut du moment qu’on s’amuse et qu’on y prend plaisir.
Selon l’âge et les envies, on peut jouer de 2 façons: soit totalement libres et selon l’inspiration, soit en suivant quelques règles suggérées dans le petit manuel, pour orienter un peu la partie. On est évidemment très fans de la boîte du jeu en forme de livre et du graphisme des illustrations, moderne et parfois abstrait, comme le reste du jeu. Le fil rouge, comme un lien qui incite à continuer la série, est présent sur presque toutes les illustrations. Presque, parce qu’après tout, peut-être que l’histoire la plus courte du monde ne tient qu’en une carte…
Bref, Les histoires les plus courtes du monde, c’est une nouvelle façon de créer, d’imaginer, de rêver, de rire, de lire et d’inventer.
Points forts
Qui a testé?
Krakotte à 8 ans. D’abord interloquée par l’absence réelle de règles, elle s’est ensuite prise au jeu des histoires saugrenues.