A partir de 4 ans • Le monstre a toujours été là, à ses côtés. Il a toujours pris beaucoup de place, même un peu trop. Il l’empêchait de dormir la nuit, et comme personne d’autre ne pouvait le voir, personne ne pouvait l’aider à s’en débarrasser. Plus temps passait, plus il grossissait et devenait autoritaire, l’obligeant aussi à rester à la maison quand les copains jouaient dehors. Alors un jour, le petit garçon a parlé du monstre avec sa mamie. Et plus il parlait, plus le monstre rétrécissait, jusqu’à se taire enfin. Il n’était plus du tout effrayant et même presque attachant. Mais qu’est-ce que c’était, ce drôle de monstre qui empêchait le petit garçon de faire ce qu’il voulait?
Une monstrueuse confiance en soi
C’est l’histoire d’un monstre qui n’en est pas tout à fait un. Il ne se cache dans le placard de la chambre (quoique), et il n’est pas effrayant (ah bin si, remarque…). C’est un monstre plutôt dans le sens où il prend de la place, sans doute trop de place, et finit par étouffer l’enfant. Ce monstre, celui-ci l’imagine tout poilu et jaune, mais il pourrait aussi bien être violet et avoir 4 jambes. Peu importe son apparence, ce monstre est dans la tête de l’enfant. Ce monstre, c’est son manque de confiance en lui, ses doutes et ses craintes. C’est pour cela qu’en dévoilant son existence à sa mamie, il a trouvé le meilleur moyen de reprendre le contrôle sur lui: le dialogue! Parler des problèmes ne les fait pas forcement disparaître, mais peut les rendre plus petits, comme c’est le cas pour le monstre du garçon.
Ce très doux album sur la confiance en soi met en avant l’importance de discuter de ses soucis, surtout quand on est si petit. Avec tendresse et adresse, l’autrice et l’illustratrice rendent parfaitement bien compte du cheminement de pensée du petit qui se rend compte qu’il est temps de demander de l’aide, quand le soucis devient handicapant.
Points forts
Qui a testé?
La cousine I. à 4 ans. Très jolie manière de faire passer le message.