A partir de 4 ans • « Pour Hugo, les bêtises, c’est comme les bonbons: impossible d’y résister! » Hugo est un petit garçon de la classe de la douce et sage Alice. Il est… disons… turbulent! Même les bâtons tracés à côté de son nom sur le tableau de la maitresse n’ont pas l’effet escompté. Les parents convoqués? Ca n’y change rien. Le cours de foot qui saute? On recommence les bêtises le lendemain! Mais quand la maitresse fait remarquer à Hugo que la sortie piscine est suspendue à son dernier point de discipline, il se retient du mieux qu’il peut: il ne saute pas dans les flaques, n’hurle pas dans les toilettes. Mais le naturel revient et il craque sur une toute petite bêtise de rien du tout. La sentence tombe: pas de piscine pour Hugo aujourd’hui. Alice, qui avait bien remarqué ses très gros efforts pour tenter de conserver une chance d’aller nager, décide de lui venir en aide.
Bienveillance
C’est la jolie histoire d’une amitié naissante, aussi improbable qu’attendrissante entre Hugo, la terreur de la classe, et son exact opposé, la gentille Alice. La petite fille semble être la seule à voir les gros efforts d’Hugo et décide de lui venir en aide. D’abord surpris par cette attention à laquelle il n’est sans doute pas habitué, Hugo réagit de travers puis réalise enfin qu’Alice ne fait que lui tendre la main. La petite fille pose sur lui un regard bienveillant et semble être la seule, dans cette histoire, à réaliser que les efforts d’Hugo méritent d’être récompensés afin de l’encourager à bien se comporter, plutôt que de le punir implacablement à chaque faux pas. La valorisation de la bonne volonté d’Hugo semble bel et bien être la bonne solution, puisqu’il y répond en montrant un côté de lui bien plus doux.
Les illustrations au style crayonné expriment parfaitement bien l’agitation du petit personnage d’Hugo, avec les cheveux fous et son gros nez en trompette. Ce trait enfantin tombe à pic pour représenter ce petit soucis récurrent que rencontrent tous nos enfants: la gestion de la terreur de la classe!
Points forts
Qui a testé?
La cousine I. (5ans), lu par Krakotte (8 ans). Toutes deux, à leurs âges différents, se sont demandé si ça ne pouvait pas effectivement être une solution pour gérer les terreurs de leurs classes.