A partir de 6 ans • Dans la collection des petits tracas de Théo et Léa, les jumeaux accueillent chaque fois une nouvelle émotion, vivent une nouvelle situation propre à leur âge. Lors d’épisodes précédents, ils ont déjà découvert l’ennui, la timidité, la colère, les petits mensonges, l’addiction aux écrans ou les différentes formes de peurs, par exemple.
Cette fois, c’est Léa qui rencontre une difficulté: elle n’aime pas l’école. Plus exactement, on va découvrir qu’elle peine à se concentrer et à bien exécuter les exercices demandés. L’angoisse de l’échec lui donne des maux de ventre terribles. Elle préférerait ne plus avoir à aller à l’école, mais…
Heureusement, avec un peu d’aide et les bons tuyaux de son papa pour apprivoiser la concentration, sa confiance en elle va se restaurer bien vite. De meilleures notes vont la rassurer sur ses compétences et elle va regagner en tranquillité d’esprit… et de ventre!
Destinée aux lecteurs débutants, cette petite BD est simple d’accès et pas trop dense: pas plus de 4 cases et 8 bulles par double page. Les dialogues sont simples et courts.
Les lecteurs s’identifient aux personnages (garçon ou fille, peu importe) et reconnaissent ces petits soucis du quotidien d’écolier. Le message que l’on souhaite faire passer aux enfants lors de cette lecture est facilité par la présence de deux petits personnages secondaires: un petit ange et un petit démon. Ainsi, ce qu’il faut faire et ne pas faire est clairement identifié et représenté. Ce détour ludique est plus subtil qu’il n’y paraît. Ici, par exemple, le petit diable veut détourner l’attention de Léa pendant que la maîtresse explique les cours mais Léa parvient à l’enfermer dans sa trousse pour le faire taire. L’initiative vient donc d’elle. C’est elle qui a gagné contre ce fauteur de trouble. Bien plus valorisant comme cela!
On termine par les bons conseils du Docteur Muzo (l’illustrateur et auteur): un peu comme la grande discussion avec le papa, cette dernière double page de dialogues permet de remettre en perspective la situation et de prendre un peu de recul par rapport au petit tracas de Léa. L’école, ça peut même être sympa, n’est-ce pas?
Qui a testé?
Krakotte à 7 ans. Elle l’a lu seule et a adoré le format: accessible et rapide à lire.