A partir de 10 ans • Précédemment dans Amélia Fang …
Rappel: dans le premier Tome (Amélia Fang et le bal barbare): Aidée par Florence et Grimaldi, ses deux meilleurs amis, Amélia était parvenue à récupérer Trouille, sa citrouille de compagnie, kidnappée par l’insupportable gamin pourri-gâté, Tangine. Mi-fée et mi-vampire, il est le fils du Roi Vladimir, qui règne sur le royaume des ténèbres. A l’issue de cette aventure, Amélia avait compris que l’attitude détestable de Tangine venait en partie l’état d’abattement dans lequel était son père depuis la disparition mystérieuse de la fée Beausoleil, l’amour de sa vie.
Rappel: dans le second Tome ( Amélia Fang et les seigneurs licornes): Le grand cœur de notre petite vampirette va la pousser à aider Tangine à retrouver sa mère. On repart donc à l’aventure avec la petite équipe composée d’Amélia, Trouille, Grimaldi, le petit faucheur en cours d’apprentissage, et Florence la yéti (ne pas l’appeler « monstre », surtout pas…).
Entre un Puits à Vœux du Bonheur mal embouché qui prend Florence en grippe, un Arc-en-Ciel-Express à bord duquel il n’est pas simple de monter, une brume du sommeil à l’odeur sucrée écœurante et des déguisements de licorne très approximatifs portés par nos amis, le chemin jusqu’à Pailletteville où ils espèrent retrouver des traces de la Reine, ne sera pas de tout repos. Cette ville, gérée par de très protecteurs Seigneurs licornes à la crinière flamboyante, réserve elle aussi bien des surprises. Entre des spectacles d’anges-chatons à collerette et des tartes à la crème d’amour, Amélia et son étrange équipe vont peu à peu réaliser que la réalité de Pailletteville et des Seigneurs licornes est tout autre et que ces derniers n’ont clairement pas l’intention de participer à est bien plus sombre et que ces seigneurs ne sont vraiment pas pour la paix entre les deux royaumes, lumières et ténèbres. Nul doute qu’ils y sont pour quelques chose dans la disparition de la Reine.
Rappel: dans le troisième tome (L’anniversaire tout moisi): Amélia va avoir 11 ans. C’est bientôt son effroyable anniversaire et tout est prévu: une immonde fête sur le thème de la citrouille, sa passion depuis qu’elle est petite et qu’elle possède Trouille, sa petite citrouille de compagnie. Sauf que rien ne va se passer comme prévu…
Peu avant à l’école, le nouveau professeur de cuisine du monde des lumières, Monsieur Merveilleux, lance un grand concours de vente de biscuits. Le vainqueur gagnera son entrée au parc d’attraction Citrouille-Land. Le rêve d’Amélia! Quand Amélia veut goûter les fruits de cette production intensive de cookies, une douleur fulgurante dans les crocs la contraignent à se rendre en urgence chez le corbeau-dentiste et abandonner les cuisines. Tangine lui, victime d’une indigestion, n’en touche aucun. Le matin de l’anniversaire d’Amélia, tout le monde semble être pris d’étranges maux et d’un perte totale de raison, y compris le Roi et la Reine. Sans parler de cette invasion Étrangement, Amélia et Tangine sont les deux seules créatures épargnées par ce fléau…
Dans ce nouvel épisode:
C’est le grand jour: Amélia part camper avec les éclaireurs Arc-en-ciel, une sorte de troupe de scouts fondée par deux licornes, Graham et Ricky, anciens gardes de Pailletteville repentis. Bien sûr, elle est accompagnée de Trouille, sa fidèle citrouille de compagnie, mais aussi de ses amis: Florence la yéti, à ne PAS confondre avec un monstre (elle déteste ça), Grimaldi Mort-de-Faux, apprenti faucheur qui s’occupe de la mort des petits animaux dont il a pourtant effroyablement peur, et Tangine, mi-vampire mi-fée, digne héritier du seigneur des ténèbres. Outre s’amuser et faire des activités en plein air, le but ultime d’Amélia au cours de cette semaine sera de gagner des badges! Dans cette lutte, elle va devoir faire face à Frankie Stein, une goule prétentieuse et arrogante, camarade de classe d’Amélia.
Le séjour doit se dérouler sur l’île Prune-au-Sucre, à l’Est du royaume des lumières. Première étape de ce stage et première occasion de gagner un badge: la traversée en barque jusqu’à l’île. Chacun s’installe dans des petites embarcations personnalisées et prend le départ de la course. L’insupportable Frankie jette sa barque cloutée contre celle d’Amélia et bientôt celle-ci prend l’eau. Au moment où tout semble perdu pour la vampirette, une force inconnue pousse sa barque jusqu’à la victoire. Qu’est-il arrivé ? Cette surprise passée, la petite troupe se met en quête de quelque chose à se mettre sous les crocs, puisque la recherche de nourriture constitue justement une épreuve pour l’obtention d’un badge. Alors quand ils tombent sur ce magnifique prunier aux fruits juteux et brillants, la petite troupe se jette dessus sans précautions… Quelle n’est pas leur surprise de se réveiller de leur délicieuse sieste au pied de l’arbre avec la taille… d’un insecte!!!
Mais que se passe-t-il sur cette mystérieuse île? Et surtout comment sortir de ce pétrin?
Entre vampirène, bourdincorne, mer Kibrille et prunes un peu trop sucrées, on ne peut pas dire qu’on manque de magie et de fantastique dans ce nouvel épisode! Et de paillettes!!
La gourmandise est un vilain défaut…
On est ravi de retrouver Amélia et sa petite équipe improbable et de repartir à l’aventure avec eux. Les personnages sont toujours aussi monstrueusement mignons et même attachants (moi aussi je veux une citrouille de compagnie) et aucun ne fait véritablement peur (au contraire), donc le livre est accessible à tous les enfants, même les plus sensibles.
Dans ce quatrième tome, on replonge dans un univers super farfelu, qui avait un peu manqué à l’épisode précédent. Toujours autant de blagues cracras à base de crottes de nez et de cookies aux peluches de nombril, de jeux de mots foireux et de situation rigolotes. Cette fois-ci, l’amour est au rendez-vous. Pas pour Amélia, qui a bien d’autres chatons à fouetter, mais pour un personnage extérieur à la petite bande, qui leur donne bien du fil à retordre. On replonge donc très volontiers dans les aventures monstrueusement drôles et pleines de paillettes d’Amélia, notre vampirette préférée.
En plus d’avoir su créer un univers avec ses codes et ses expressions, et un humour bien à elle, Laura Ellen Anderson est également l’auteure des illustrations. Ca impose le respect. Les personnages sont tellement expressifs et drôles, la petite Trouille est tellement adorable et Florence, la grande « monstre »… heu… Yeti, pardon, tellement tordante: c’est une réussite totale. Nombreuses et aux formats très variés, ces illustrations en noir et blanc allègent le récit qui déjà s’avale facilement, tant il est fluide et divertissant.
A mi-chemin entre la famille Adams (la tendresse en plus) et un peu d’Harry Potter dans la création de l’univers et d’un vocabulaire propre, ce nouvel opus ne décevra pas les fans de la série.
Points forts
Qui a testé?
La cousine M. à 10 ans. Elle avait dévoré les premiers tomes et celui-ci n’a pas fait exception. Elle adore cet univers mi-kawaï/mi-terrifiant.