La Belle et la Bête aux larmes de diamants

A partir de 6 ans • Le grand classique La Belle et la Bête, revisité par Gaël Aymon et illustré par Anna Griot, donne un nouveau souffle à ce conte mythique, qui a connu mille variantes au fil du temps. Cette fois, c’est en cueillant un diamant, et non une rose, sur l’arbre d’or, que le père de famille déclenche la colère d’un monstre à 7 têtes, 7 queues et 7 langues de feu. C’est la fille qui se propose en offrande pour apaiser la Bête et épargner sa famille. Son destin est donc scellé, elle est prisonnière d’un palais magique et merveilleux dont la Bête détient les clés. Bientôt, la Belle cède au charme improbable de son bourreau, dont la belle âme, emprisonnée dans ce monstrueux corps par un sortilège, souffre de ne pouvoir être aimée. A l’instant même où la Belle peut enfin briser ses chaînes, il lui devient impossible de renoncer à cet amour…

On a tous en tête les images de l’incroyable version de Jean Cocteau (la meilleure interprétation selon moi), mais celle-ci se place dans un univers un peu plus doux et surtout plus coloré. La part de l’amour que la Belle voue à la Bête est bien plus mise en avant que la « rédemption » dans le parcours des personnages. L’idée d’essayer de voir au-delà des apparences est, elle, toujours bien présente, de même que la privation de liberté et l’aliénation des sentiments. Cette jolie version est adoucie par les couleurs et la magie des illustrations au style presque japonisant, essentiellement dans la représentation de la Bête, mais également par la simplicité des textes, qui rend le conte accessible aux jeunes enfants.

Points forts

Graphisme 90%
Histoire 90%
Pédagogie 90%
Ludique 100%

Qui a testé?

Krakotte à 7 ans. Elle a adoré les illustrations très colorées.

Les images

La fiche

Gaël Aymon

Anna Griot

Gautier-Languereau

16,90 euros